On appelle énergie « fossile » une source d’énergie issue de la dégradation naturelle de végétaux (forêts par exemple) ou d’animaux (plancton notamment) enfouis dans le sol depuis des centaines de millions d’années. Cette lente dégradation transforme ces matières organiques en pétrole, gaz ou charbon que l’homme utilise depuis plus de deux mille ans pour s’éclairer et se chauffer ou plus récemment comme carburant pour se déplacer.
Pendant des siècles la consommation à petite échelle de ces énergies fossiles n’a pas eu de conséquences pour la planète mais avec la révolution industrielle commencée dans les pays occidentaux au XIXe siècle l’accélération de la combustion, nécessaire à la production de l’énergie (électricité, chauffage, carburant) a engendré des pollutions et, de façon exponentielle, l’émission de gaz à effet de serre induisant un phénomène de réchauffement climatique et son impact négatif sur les écosystèmes.
Au-delà de ces conséquences, les énergies fossiles présentent un autre inconvénient : elles ne sont pas renouvelables. Si des gisements considérables existent encore, ils ne peuvent se reconstituer à l’échelle de temps de notre civilisation.
C’est pour stopper l’évolution mortifère du cycle de réchauffement de la planète que les gouvernements, se basant sur les études et conclusions des experts du GIEC, se concertent et prennent des décisions collectives destinées à faire entrer tous les pays dans une phase de réduction progressive d’utilisation de l’ensemble des énergies fossiles. Une course contre la montre est engagée, contrariée par toutes sortes de résistances au changement d’une part, l’augmentation continue des besoins d’autre part. Mais le combat est engagé…